Découvrez les Symptômes et Solutions pour le Zona Intercostal !

Après avoir surmonté la varicelle, nombreux sont ceux qui pensent que le problème est résolu. Pourtant, le virus VZV responsable ne quitte jamais vraiment le corps. Il reste en dormance et peut se réactiver suite à une diminution de l’immunité due au stress, à la fatigue, ou encore avec l’âge. C’est ce phénomène que l’on nomme le zona ou « herpès zoster ».

« Effectivement, le zona provient de la réactivation de la varicelle. Elle survient généralement quand les défenses immunitaires de l’organisme faiblissent« , commente le Dr Marc Perrussel, dermatologue et membre du Syndicat national des dermatologues.

« Le virus se propage depuis un ganglion nerveux et suit les fibres nerveuses, provoquant une éruption cutanée douloureuse dans la zone affectée », précise le site de l’Assurance maladie.

Le zona intercostal ou zona thoracique se caractérise par des douleurs et une éruption de vésicules sur une seule moitié du thorax. Lorsque les premiers symptômes émergent, le diagnostic est souvent rapidement établi, le zona étant aisément identifiable.

Toutes les formes de zona contiennent un liquide vésiculaire infectieux, contenant le virus de la varicelle, qui est effectivement contagieux. Toutefois, « vous ne pouvez transmettre le zona à une autre personne car il résulte d’une réactivation du virus déjà présent chez quelqu’un ayant déjà contracté la varicelle. Pour infecter, le virus doit entrer en contact avec une muqueuse par le biais d’une main contaminée frottée contre les yeux, la bouche ou le nez ». Voici des recommandations pour limiter la transmission du zona.

« Durant les premiers 1 à 3 jours, parfois jusqu’à une semaine, des douleurs et des sensations de brûlures apparaissent unilatéralement (d’un seul côté du thorax). Avant l’apparition des vésicules, des zones rouges peuvent souvent être observées sur la peau. Des ganglions peuvent également être palpables sous l’aisselle du côté affecté », indique l’Assurance maladie.

Quelques jours plus tard, l’éruption cutanée se manifeste précisément dans la zone innervée par les fibres nerveuses atteintes : ainsi, l’éruption est localisée d’un seul côté du corps, contrairement à celle de la varicelle qui se répand sur l’ensemble du corps.

La zone atteinte devient d’abord d’un rose vif avant de se couvrir de vésicules regroupées en bouquets, similaires à celles de la varicelle, engendrant de sévères démangeaisons. Dans le cas du zona intercostal, les vésicules forment une bande s’étendant de la colonne vertébrale vers le côté latéral du thorax, toujours d’un seul côté. Ces vésicules peuvent évoluer en bulles plus grandes.

Le zona intercostal engendre des douleurs unilatérales au thorax, souvent perçantes et intenses (douleurs zostériennes). Dans le cas d’un zona intercostal, ces douleurs sont ressenties exclusivement d’un côté.

La personne atteinte par le zona intercostal peut également expérimenter :

Il est important de noter que chez certaines personnes, la douleur peut précéder l’apparition des vésicules. On parle alors de douleur prodromale, localisée exactement là où l’éruption cutanée va se développer.

Environ 90 % des cas de zona se résolvent après plusieurs poussées de vésicules sur une période de deux à trois semaines. La guérison ne laisse généralement aucune séquelle, si ce n’est quelques cicatrices cutanées rosées ou blanchâtres. Il est rare qu’une personne guérie du zona en développe un nouveau par la suite.

Cependant, certaines complications liées au zona peuvent survenir :

Dans la majorité des cas, les douleurs liées au zona disparaissent avec la guérison. Cependant, chez certains individus (principalement les personnes âgées), ces douleurs peuvent persister pendant plusieurs mois, ce que l’on appelle les douleurs ou algies post-zostériennes. « Chez les sujets âgés ou immunodéprimés, ces douleurs peuvent se prolonger très longtemps, affectant grandement leur qualité de vie », souligne le Dr Perrussel.

Quelle que soit sa forme, le traitement du zona reste identique. « Le médecin prescrit un traitement antalgique et prodigue des conseils pour prévenir la surinfection des plaies », explique l’Assurance maladie.

Il est conseillé d’appliquer un antiseptique local pour prévenir la surinfection, et un antihistaminique peut être nécessaire en cas de démangeaisons intenses. Un suivi régulier de l’évolution des lésions est crucial. Toutes les formes de zona provoquent des douleurs : des antalgiques aident à les soulager.

Les formes sévères de zona (intercostal ou autre) nécessitent un traitement antiviral et une surveillance médicale.

Un vaccin contre le zona est aujourd’hui disponible : remboursé à 65 % par la Sécurité sociale, Shingrix® est recommandé pour les personnes de 65 ans et plus ainsi que pour toute personne adulte immunodéprimée (nécessitant deux doses pour compléter le schéma vaccinal).