Le camembert, le brie et le coulommiers sont des fromages onctueux et savoureux. Cependant, se pose la question de leur consommation quotidienne et de leur effet sur le taux de cholestérol néfaste. Découvrez comment concilier délectation et santé avec les conseils de Jean-Michel Cohen, expert en nutrition.
Les fromages à pâte molle et à croûte fleurie tels que le camembert, le brie, et le brillat-savarin sont riches en protéines et en calcium. Cependant, leur teneur élevée en graisses saturées peut affecter le niveau de cholestérol dans le sang. Une consommation excessive peut augmenter le cholestérol LDL (le « mauvais cholestérol »). Si vous êtes amateur de ces fromages, voici quelques conseils pour les intégrer judicieusement dans votre alimentation.
Les fromages comme le camembert, le brie et le coulommiers contiennent du cholestérol alimentaire, provenant de la graisse du lait. « Le camembert présente environ 72 mg de cholestérol pour une portion de 100 g, alors qu’un gros œuf en contient environ 186 mg. Ces quantités sont significatives mais restent modérées », explique le Dr. Jean-Michel Cohen.
Ce n’est pas tant le cholestérol alimentaire qui influence l’augmentation du cholestérol LDL, mais plutôt la quantité d’acides gras saturés présents dans ces produits laitiers, ajoute l’expert.
En réalité, ces fromages contiennent entre 25 à 30 % de matières grasses, dont une grande partie est saturée. Ainsi, une consommation excessive peut augmenter le taux de cholestérol LDL. Il est donc conseillé de limiter la quantité de camembert, brie, coulommiers ou brillat-savarin, surtout sur avis médical.
Qu’est-ce que le cholestérol LDL ?
« Le cholestérol est principalement produit par le corps humain. Cependant, un excès de cholestérol alimentaire et un apport élevé en graisses saturées peuvent élever le niveau du LDL-cholestérol », explique Dr. Cohen. Le cholestérol LDL augmente le risque de maladies cardiovasculaires en s’accumulant dans les artères. Un bilan lipidique est nécessaire pour connaître votre taux de LDL, considéré comme élevé si supérieur à 1,6 g/L, l’idéal étant en dessous de 1,3 g/L. Des ajustements alimentaires ou un traitement médicamenteux peuvent être nécessaires pour maintenir ce taux.
Consommation modérée de camembert, brie, coulommiers
« Il n’est pas nécessaire d’éliminer complètement ces fromages de votre régime. Ils offrent de nombreux avantages nutritionnels », selon le nutritionniste. Ils sont une source importante de calcium, protéines et des vitamines A et D, essentielles pour la santé des os et du système immunitaire. Le cholestérol qu’ils contiennent est aussi vital pour la formation des membranes cellulaires et la synthèse de certaines hormones.
Certaines graisses saturées dans ces fromages n’ont pas d’effet négatif sur le cholestérol, alors que d’autres sont nécessaires pour la synthèse de certains acides gras insaturés, bénéfiques pour le cœur. La clé est de les consommer avec modération.
Quantités raisonnables de fromages à pâte molle
Les fromages à pâte molle comme le camembert et le brie contiennent 25 à 30 % de matières grasses, majoritairement saturées. « Ils doivent donc être consommés avec modération, surtout si votre taux de cholestérol est élevé », prévient Dr. Cohen.
Ces fromages sont moins gras que certains fromages à pâte dure (comme le gruyère ou le comté) ou les fromages secs tels que le fromage de chèvre sec. Ils contiennent plus d’eau, ce qui les rend moins concentrés en matières grasses, explique le nutritionniste.
Il est conseillé de limiter la consommation à 40/50 g par jour, particulièrement si vous avez un taux élevé de mauvais cholestérol. « Ces recommandations doivent être suivies d’une alimentation équilibrée pour gérer efficacement votre cholestérol », ajoute Dr. Cohen.
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