Découvrez les Signes Alerte du Cancer du Côlon à Ne Pas Ignorer!

par adm

                Quels sont les symptômes du cancer du côlon ?

Comprendre le cancer colorectal : Symptômes et importance du dépistage

Le cancer du côlon, également connu sous le nom de cancer colorectal, se développe souvent de manière insidieuse, sans symptômes évidents, ce qui rend difficile sa détection précoce. Il est assez rare de pouvoir observer du sang dans les selles à l’œil nu. C’est pourquoi il est crucial de subir des dépistages réguliers. Nous discutons ici avec le Professeur Michel Ducreux, spécialiste en gastro-entérologie et directeur de département à l’institut Gustave-Roussy.

En cette année 2023, 47 582 nouveaux cas de cancer du côlon ont été diagnostiqués en France, selon les chiffres de Santé Publique France, et 17 000 personnes en sont décédées. La progression de cette maladie est lente, pouvant s’étendre sur une décennie entre le début de la cancérisation et son diagnostic, période durant laquelle les symptômes sont presque inexistants. Et même lorsqu’ils se manifestent, ils sont souvent subtils et ne s’accentuent qu’aux stades avancés de la maladie.

Comment détecter le cancer du côlon ou rectal ?

Le symptôme le plus courant du cancer du côlon est la présence de sang dans les selles, qui n’est toutefois pas constante ni facile à identifier. Ce saignement provient de la muqueuse intestinale, endommagée par une tumeur appelée polype, bien que tous les polypes ne soient pas cancéreux.

« Parmi les polypes de plus de deux centimètres, un sur dix peut évoluer en cancer, » explique le Professeur Michel Ducreux, gastro-entérologue et chef de service à Gustave-Roussy.

Certains polypes saignent tandis que d’autres non. La couleur du sang peut différer selon l’endroit du côlon où il se trouve, pouvant être rouge vif ou plus foncée, et la quantité varier. « Trois gouttes de sang dans les selles peuvent facilement passer inaperçues. Lorsque la quantité de sang est plus conséquente, elle est souvent attribuée à des hémorroïdes, » note le Professeur Ducreux.

Ceci souligne l’importance cruciale d’un dépistage régulier du cancer du côlon. Le test immunologique actuel, effectué simplement à partir d’un échantillon de selles, détecte l’hémoglobine sanguine avec une sensibilité de 80%, ce qui en fait un outil de dépistage très fiable. Ce test est pris en charge à 100% par la Sécurité sociale tous les deux ans pour les individus de plus de 50 ans.

De plus, la présence visible de sang dans les selles devrait pousser à réaliser une coloscopie, un examen approfondi permettant d’identifier l’origine exacte du problème, qu’il s’agisse d’hémorroïdes, de polypes bénins ou malignes, etc.

Autres symptômes tels que des troubles digestifs (alternance entre diarrhée et constipation)

Un autre signe précurseur est le trouble digestif. Le développement d’une tumeur dans le côlon peut entraîner une alternance entre épisodes de diarrhée et de constipation.

« Si ces symptômes de trouble du transit perdurent pendant plusieurs semaines, il est conseillé de consulter son médecin généraliste qui peut prescrire une coloscopie, » conseille le Professeur Ducreux.

Le dépistage, une stratégie préventive clé contre le cancer colorectal

Le cancer du côlon est une maladie fréquente qui, si elle est dépistée à temps, peut généralement être traitée avec succès. Chaque personne présente un niveau de risque différent de développer cette maladie.

  • Risque moyen : cette catégorie comprend les individus de plus de 50 ans sans antécédents familiaux de cancer du côlon. « C’est à ces personnes que nous recommandons de se faire dépister tous les deux ans, » rappelle le Professeur Ducreux, en soulignant l’importance de participer régulièrement à ces dépistages, bien que seulement 30% de cette population y adhère. Il ajoute que un cas de cancer du côlon sur dix-huit se manifeste dans cette tranche de la population;
  • Risque élevé : cette catégorie inclut les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon, celles souffrant de maladies inflammatoires intestinales (telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique) ou ayant des polypes adénomateux. « La présence d’un polype peut être le premier signe avant-coureur du cancer, » prévient le Professeur Ducreux. Il recommande aux personnes à risque élevé de subir une coloscopie tous les cinq ans;
  • Risque très élevé : cette catégorie concerne les individus avec des antécédents de polyposes familiales ou de maladie de Lynch, une affection génétique. Pour ces cas, une coloscopie annuelle est préconisée. Dans des situations extrêmes, l’ablation partielle du côlon peut être envisagée.

En vidéo : À quel moment faut-il se faire dépister pour le cancer du côlon ?

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