Plus connues sous le sigle MST, les maladies sexuellement transmissibles représentent l’une des majeures préoccupations mondiales sur la santé sexuelle. Ces maladies peuvent être des manifestations de l’infection à un virus ou à des bactéries spécifiques. Afin de limiter la propagation des MST, il est essentiel de mieux les cerner. C’est à juste titre que le présent article explorera les MST sous différentes coutures : les diverses causes, les symptômes et les traitements de ces infections sexuellement transmissibles (IST) les plus courantes.
Quels sont les facteurs à l’origine des MST ?
Encore connues sous l’appellation « infections sexuellement transmissibles (IST) », les maladies sexuellement transmissibles (MST) ont principalement trois origines. Ces maladies infectieuses peuvent être causées par :
- des bactéries (chlamydia, gonorrhée, syphilis) ;
- des virus (herpès, VIH SIDA, hépatite B, etc.) ;
- ou des parasites comme la chlamydia, le trichomonas vaginalis, etc.
Toutes ces IST se transmettent logiquement par voie sexuelle (rapports sexuels non protégés) avec un individu infecté. Les plus courantes de ces maladies sexuellement transmissibles (MST) sont au nombre de huit :
- les chlamydioses causées par la Chlamydia Trachomatis ;
- les condylomes (IST asymptomatique la plus fréquente chez les deux sexes) ;
- l’herpès génital (infection virale causée par l’herpes simplex virus (HSV) ;
- la syphilis (engendre des lésions cutanées sur les parties génitales) ;
- le VIH Sida (infection virale et bactérienne qui affaiblit le système immunitaire) ;
- la blennorragie ou gonococcie ou chaude-pisse (écoulement de pus et douleurs à la miction) ;
- l’hépatite B (IST touchant principalement le foie).
La meilleure manière d’éviter la contraction de toutes ces maladies, c’est l’utilisation de préservatif lors des rapports sexuels.
Quels sont les symptômes connus des IST ou MST ?
Il n’y a pas de symptômes universels pour toutes les MST. En d’autres termes, les symptômes sont différents d’une MST à une autre et d’une personne à une autre. Toutefois, il existe des manifestations cliniques qui peuvent indiquer la présence d’une IST. Comme symptômes majeurs, l’on peut citer les rougeurs, les démangeaisons, les lésions, les irritations, les boutons ou les brûlures sur les parties génitales. Les symptômes comme les écoulements anormaux au niveau du pénis, de l’anus ou du vagin et des douleurs lors de la miction. Notons par ailleurs que certaines IST sont parfois sans symptômes sur une longue durée. C’est par exemple le cas de l’infection au VIH Sida. Pour qu’un diagnostic précoce soit fait dans ces circonstances, il est donc nécessaire de faire régulièrement un dépistage de ces maladies sexuellement transmissibles.
Comment se fait le dépistage d’une MST ?
Il y a de multiples infections qui demeurent silencieuses (sans symptômes) sur une longue période. Pour déceler leur présence, il est alors nécessaire de faire un dépistage ciblé. Les tests de dépistages d’IST sont prescrits par un professionnel de la santé et peuvent se réaliser dans un laboratoire. Il est aussi possible de les faire soi-même en se rendant dans un centre de dépistage. Pour les femmes enceintes, le test d’infection à la syphilis, au VIH et à toute autre IST est systématique et nécessaire.
Quel traitement est efficace pour les MST ?
De même que les symptômes varient d’une infection à une autre, il y a également un traitement spécifique approprié pour chaque IST. Le traitement adapté pour l’herpès génital est par exemple un antiviral. Pour la chlamydiose et les condylomes par contre, il faut respectivement un traitement antibiotique et un traitement local chez le dermatologue.
Plus tôt l’infection est détectée, et plus efficace est le traitement. C’est pourquoi lorsque les symptômes se manifestent, il faut consulter immédiatement un professionnel de la santé afin d’avoir ses recommandations.
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